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COURRIER INTERNATIONAL - N° 786 - 24 NOV. 2005
"Les partis méritent-ils de survivre ?"
PAUL HILDER, OPEN DEMOCRACY

Dans la plupart des pays occidentaux, les partis politiques répondent de moins en moins aux attentes des citoyens. Comment peuvent-ils retrouver une légitimité ? L’expert britannique Paul Hilder offre quelques pistes pour retisser le lien rompu avec la société.

Les partis sont-ils finis ? Ou bien peuvent-il se renouveler et, si oui, comment ? Ces questions n’encombrent pas la une des journaux. Elles sont pourtant cruciales pour quiconque s’intéresse à la vie publique. Depuis le début de la démocratie de masse, les partis sont les principaux intermédiaires entre le peuple et le pouvoir, l’instrument par lequel le peuple peut donner forme à ses choix et peser par son vote. Or les partis sont en train de s’effondrer. Dans la plupart des pays occidentaux, le nombre d’adhérents des partis politiques diminue plus rapidement encore que la participation aux élections.

A l’aube de la démocratie constitutionnelle, les auteurs des Federalist Papers, pierre angulaire du système politique américain, [une série d’articles publiés en 1787 et 1788 dans la presse américaine par plusieurs des rédacteurs de la nouvelle Constitution], accusaient déjà les partis d’être des factions schismatiques œuvrant contre l’intérêt général. Deux siècles plus tard, des “partis ouverts” peuvent-ils rapprocher la politique du bien commun ? Mais à quoi ressembleraient-ils ? Sont-ils seulement envisageables ? Pour répondre à ces questions, il importe avant tout de comprendre comment nous en sommes arrivés là et de dresser l’inventaire des grands problèmes à résoudre.

La désignation des candidats

On s’interroge aujourd’hui sur la capacité des partis à proposer de véritables choix politiques à leurs électeurs. En revanche, il ne fait aucun doute que ce sont eux qui sélectionnent les hommes et les femmes appelés à se présenter aux élections et à devenir des dirigeants politiques. Deux stéréotypes viennent immédiatement à l’esprit : celui du professionnel de la politique et celui de la célébrité, type Arnold Schwarzenegger ou Silvio Berlusconi. Et on oublie généralement une troisième catégorie, pourtant essentielle : celle des jeunes, des femmes, des minorités, des travailleurs, des pauvres, etc.

Si la plupart des partis désignent encore leurs candidats par le biais de procédures internes, ils sont de plus en plus nombreux à organiser des élections primaires. Plus rare et plus audacieuse est la décision d’organiser des primaires ouvertes à tous. Or plus un parti ouvre son processus de sélection, plus les candidats désignés ont des chances d’être centristes - et populaires.

Le cas des Etats-Unis montre à quel point les primaires, en particulier lorsque s’y ajoute une législation laxiste sur le financement des campagnes, limitent le nombre de candidats. Elles donnent l’avantage à la célébrité - peu importe que celle-ci soit le fruit d’une action politique locale, d’un passé guerrier héroïque, d’une carrière d’acteur ou de bodybuilder - et handicapent sérieusement quiconque n’est pas riche. Une des solutions serait de modifier le mode de financement ou de créer des mécanismes permettant à d’autres candidats d’accéder à la scène publique. Une “popularité” différente pourrait naître d’échanges véritables et mutuels entre les candidats et leur électorat.

Les sondages montrent que les électeurs font généralement plus confiance aux hommes politiques qu’aux partis et préfèrent être représentés par quelqu’un qu’ils ont directement choisi et à qui ils peuvent demander des comptes. Pour rapprocher les individus de la politique, une stratégie simple consisterait à articuler le système électoral autour de candidats, et non plus de listes.

L’implication

Jadis, l’appartenance à un parti était clairement tribale, presque héréditaire. Aujourd’hui, les individus, toujours plus mobiles et urbains, moins attachés à leurs racines et plus exigeants dans leurs choix publics et privés, ont probablement besoin d’étapes intermédiaires pour s’identifier. C’est pourquoi les partis envisagent de créer une nouvelle catégorie d’affiliés, celle des “partisans déclarés”, tout en s’interrogeant sur les droits et responsabilités qui leur seraient donnés.

L’influence des militants sur la ligne politique et le choix des candidats ayant déjà diminué, l’adhésion pleine perdra-t-elle tout intérêt si de simples “partisans” jouissent d’un rôle équivalent ? Quelles nouvelles incitations peut-on offrir ? La catégorie la plus importante reste peut-être celle des partisans potentiels : certains partis font beaucoup d’efforts pour les débusquer, les lister et communiquer avec eux.

Les partis, autrefois essentiels à la mixité sociale, ont été dépassés par la société des loisirs. La plupart des tentatives de réactivation de cette fonction sociale échouent, mais pas toutes. Le rôle social de la politique se joue désormais plus dans les grandes réunions publiques et sur les forums de discussion que sous l’égide d’une institution donnée, d’où l’importance renouvelée des médias citoyens et politiques. Aux Etats-Unis, on assiste à la renaissance des meetings et de l’activisme à l’échelle locale, sous l’effet conjugué du succès de MeetUp.com et de la clarification des identités politiques.

Les organisations locales (associations de quartier ou de voisins, comités au sein des écoles, des hôpitaux, etc.) permettent aux citoyens de participer et de façonner leur avenir à l’échelle locale. Les dirigeants associatifs peuvent jouer un rôle essentiel dans la mobilisation des partis et leur mise en relation avec la société au sens large. Ces organisations sont les marches les plus accessibles de l’échelle du pouvoir et portent la promesse d’un changement venu de la base - à condition que les partis fassent preuve d’humilité et soient disposer à écouter.

Une tendance en témoigne, c’est le renouveau des mouvements de la société civile, en marge des partis, dont la stratégie emprunte beaucoup aux ONG et aux mouvements sociaux, mais qui gardent une approche fondamentalement politique. Ce sont en quelque sorte les nouveaux syndicats : ils participent à la formation et à la sélection des candidats, lèvent des fonds, mobilisent des bénévoles et présentent des programmes politiques. En se rapprochant de l’Etat au détriment de la société civile, les partis ont laissé un vide que ces groupes cherchent à occuper, créant un nouveau système, plus varié et plus individualiste, d’intermédiaires politiques. Exemples : le Mouvement des sans-terre au Brésil, les assoications Democracy for America et MoveOn.org aux Etats-Unis.

Représenter et communiquer

Au sein de partis ouverts, représentation et communication se conjuguent en un dialogue permanent. Les électeurs en ont assez des élus qui oublient leurs promesses, et réagissent à cela par la colère, ou par l’apathie. Aujourd’hui, les représentants des partis ne peuvent plus se contenter d’annoncer qui ils sont et ce qu’ils feront : ils doivent instaurer une communication à double sens avec leurs électeurs. Et, avant tout, les écouter.

Cela suppose que les politiques soient prêts à agir en fonction de ce qu’ils entendent. Cela passe par la discussion et par l’explication, toujours dans le respect. Ce dialogue peut s’instaurer sur les ondes ou les forums de discussion, par voie d’affiches, de SMS ou de courrier électronique. Mais nul doute que la politique est plus vivante dans les réunions publiques. Les bons représentants décident après avoir écouté leur électorat et tenu compte des faits : ils prennent des “décisions d’écoute”.

Le blog constitue l’un des nouveaux moyens de communication les plus puissants. Un représentant politique peut, par ce biais, soumettre son travail aux commentaires de ses électeurs et relier le tout à un blog partagé avec des confrères. C’est ce que fait en France le socialiste Dominique Strauss-Kahn ou, au Royaume-Uni, le député travailliste Tom Watson. Même esprit pour la newsletter hebdomadaire Lionheart [Cœur de lion] du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi.

Beaucoup estiment que la politique serait plus réactive et plus humaine si les partis renonçaient à la discipline de vote et permettaient aux élus de voter selon leur conscience ou en fonction de l’opinion de leurs électeurs. Une cohérence est certes nécessaire si l’on ne veut pas tuer la vie politique, mais le système dans son ensemble ne peut que profiter d’un pluralisme accru : une compétition indépendante et des systèmes électoraux intelligents grâce auxquels les citoyens retrouveraient leurs opinions et préférences chez les candidats, pourraient y contribuer. Les moyens de communication politiques tournés vers le citoyen et fondés sur l’échange sont en pleine essor tout comme les nouveaux médias citoyens : aux Etats-Unis, le blog d’information DailyKos est parvenu à lever des millions de dollars pour soutenir sa liste provisoire de candidats progressistes ; en Corée du Sud, le réseau OhmyNews a aidé le président Roh Moo-hyun à se faire élire et à lancer des réformes. La coopération-compétition, par le biais de débats publics entre plusieurs partis, serait bénéfique à l’intérêt général ; mais il y a peu de chances pour que cette initiative vienne des partis eux-mêmes.

Le financement

Les dépenses de campagne sont en augmentation constante. Les affaires de corruption ou les soupçons de manipulation de la part des gros donateurs - qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers - sont désormais monnaie courante et contribuent à l’érosion de la confiance à l’égard des partis. L’Europe a réagi par l’instauration de subventions publiques, généralement octroyées en fonction des résultats obtenus lors des derniers scrutins. Mais ce système éloigne un peu plus les partis et leurs adhérents de la société et ne fait qu’accroître l’inertie politique. C’est pourquoi des voix toujours plus nombreuses s’élèvent pour demander de modifier les critères d’octroi de ces aides. Le financement public pourrait par exemple récompenser l’enregistrement de “partisans déclarés” ou le bon fonctionnement démocratique du parti. Dans un Livre vert, le Conseil de l’Europe proposait récemment la mise en place de scrutins dans lesquels les électeurs ou les contribuables désigneraient le parti qu’ils souhaitent voir bénéficier des aides publiques, qui ne serait pas forcément celui pour lequel ils votent, et avec la possibilité d’un vote blanc, auquel cas l’argent irait à des sortes de “fonds-pépinières” destinés à financer la naissance de nouveaux partis.

Politique et gouvernance

Les partis exercent un rôle bien connu en présentant leur programme politique au moment des élections. Mais ces programmes ont tendance à devenir des outils de marketing. Elaborés de façon non démocratique, oubliés une fois les élections passées, ils sont de toute façon trop généraux pour peser sur chacune des décisions qui vont être prises au cours du mandat. Dans ce monde complexe et changeant, les processus par lesquels s’exerce l’autorité - autrement dit les mécanismes de gouvernance - ont acquis une importance croissante. Ces ateliers du pouvoir, qu’ils soient permanents ou temporaires, voire informels, manquent souvent de transparence et sont dominés par des technocrates.

Les militants ne sont généralement pas représentatifs de la population. Il est rare que leur vision du monde coïncide avec les priorités des électeurs. C’est pourquoi la direction des partis choisit elle-même les orientations susceptibles de séduire le plus grand nombre, parfois sans même chercher un timide assentiment de la part des adhérents. Ces dirigeants ont recours à de nombreux outils pour lire dans les pensées de l’opinion, à commencer par les sondages (on pose des questions simples à un panel représentatif) et les focus groups (on discute de façon plus approfondie avec un groupe de citoyens ou de militants). Utiles lorsqu’il s’agit d’identifier les préoccupations et les intérêts immédiats, ces techniques risquent aussi d’enfermer la politique dans un répertoire stérile de réactions immédiates. Elles sont de plus sujettes à manipulation et peu adaptées à la résolution de problèmes collectifs ou complexes.

Toute une panoplie de méthodes est déployée afin de consulter les membres du parti dans l’élaboration des décisions : on met en place des forums, qui mobilisent souvent des experts externes au parti et par lesquels les membres peuvent apporter leurs idées et se sentir impliqués. Mais il est rare qu’ils aient le dernier mot. Dans le même temps sont organisées de grandes consultations, comme la “Big Conversation” des travaillistes, au Royaume-Uni, qui sollicite le grand public sur des questions à traiter et sur les grandes lignes de la politique du parti. Grâce à Internet, Issy-les-Moulineaux et d’autres municipalités ont mis en place des panels de citoyens sur lesquels de nouvelles idées sont “testées”. Plus ces mécanismes semblent pris en compte et susceptibles de peser sur le résultat final, plus les citoyens ont confiance dans le parti et ses dirigeants et plus ils s’impliquent.

De même, les référendums internes aux partis se sont généralisés, notamment sur des question qui divisent, mais les résultats sont mitigés. En Israël, les membres du Likoud ont rejeté en août 2004 le plan de retrait de la bande de Gaza de leur leader Ariel Sharon mais avec un taux de participation de seulement 40 % : la majorité des adhérents soutenait le plan mais n’avait pas daigné se déplacer. Ariel Sharon passa outre ce résultat. A l’inverse, le référendum des socialistes français sur la Constitution européenne [en décembre 2004] avait bénéficié de 80 % de participation et d’un oui massif...

Les référendums internes sont souvent des plébiscites ; la direction du parti organise un scrutin sur une question de son choix, là où elle est certaine de l’emporter. Sans véritable processus de débat, la démocratie directe risque de réduire la politique à la loi du vulgaire. Le recours à une initiative et un référendum appropriés - par lesquels un quorum de membres soumettrait une question à un vote général - reste cependant un bon moyen de renouveler la démocratie au sein des partis. Reste que nombre d’enjeux dépassent aujourd’hui l’Etat-nation. Pourtant, les partis - contrairement aux ONG et aux entreprises multinationales - ont été lents à mettre en place des campagnes et des réseaux d’influence à l’échelle internationale. Nul doute que les partis mondiaux ou les partis politiques européens, encore balbutiants, auront de plus en plus besoin des outils d’une politique ouverte s’ils veulent séduire une large frange de l’humanité.

La prise de décision citoyenne

L’une des avancées les plus audacieuses des partis a été d’aller au-delà de leurs seuls adhérents pour confier la prise de décision à un ensemble plus vaste. Renonçant au contrôle, ils espèrent ainsi mobiliser un cercle plus grand, gagner la confiance et le soutien de ces individus et améliorer la gouvernance. Le référendum est l’un des outils possibles. Un maire suédois a ainsi organisé une consultation locale sur le taux d’imposition. Il soutenait l’option maximale mais ses administrés optèrent pour un taux inférieur. S’étant plié à la volonté générale, ce maire fut par la suite réélu avec une majorité élargie.

Autre dispositif qui peut ouvrir la politique aux citoyens, le budget participatif, qui a été mis en place au Brésil par le Parti des travailleurs (PT) dans la ville de Porto Alegre et qui est aujourd’hui adopté par de nombreuses autres municipalités dans le monde. Ce modèle inventif, qui embrasse tous les niveaux, du quartier et du district jusqu’au niveau municipal, implique plusieurs milliers d’administrés qui se réunissent, délibèrent et fixent leurs priorités et qui, avec le soutien des pouvoirs publics, désignent des délégués chargés de prendre les décisions. Les citoyens ont ainsi prise sur un grand nombre de domaines, de l’investissement local aux dépenses publiques, en passant par l’urbanisme, la santé ou l’éducation. Ce mécanisme a apporté aux citoyens une formation pratique et stimulé l’apparition d’un réseau associatif dynamique. La participation citoyenne fonctionne bien au niveau municipal mais peut s’avérer difficile à transposer à un échelon supérieur.

Si toutes ces expériences n’en sont encore qu’à leurs balbutiements, elles sont dans l’air du temps. Elles redonnent vie à l’idée de souveraineté populaire, non pas comme idée abstraite immédiatement confiée aux élus, mais en tant que demande pressante et comme processus concret. Sans compter qu’elles créent de nouveaux lieux de rencontre, où des citoyens de tout bord peuvent découvrir la politique et s’engager.

Valeurs et air du temps

es vieilles idéologies s’éloignent, mais à quoi laissent-elles la place ? La politique du XXe siècle s’appuyait sur des groupes d’intérêt et sur des identités relativement stables. Chaque parti savait qui il représentait et pouvait s’adresser à ses électeurs comme à une masse relativement homogène. Aujourd’hui, nous vivons dans des sociétés individualistes où nos vies, nos intérêts et nos identités sont d’une extrême diversité. Ce qui ébranle les fondations de la politique telle que nous la connaissions jusqu’ici.

D’où l’intérêt de partis ouverts. Les structures de l’avenir doivent savoir gérer la différence en leur sein, et même y puiser leur force. Georges Papandréou, le leader de l’opposition socialiste en Grèce, n’est pas le seul à délaisser l’idéologie au profit des “valeurs”. Pour certains, les valeurs recouvrent l’identité, l’origine ethnique ou la religion, ou une nostalgie des traditions passées. Affirmées toutes ensemble, les valeurs entrent souvent en conflit : sécurité contre droits de l’homme dans la “guerre contre le terrorisme”, démocratie contre sécurité dans l’effondrement de la Yougoslavie. Les valeurs vivent dans les institutions d’une société et dans les espoirs de ses individus : elles peuvent être progressistes ou conservatrices, voire les deux à la fois. Les valeurs sont une armature politique plus souple pour une époque plus complexe.

Les partis doivent savoir pressentir le changement pour s’adapter et trouver les moyens de peser sur lui. Les initiatives monothématiques sont appelées à se multiplier, tout comme les partis protestataires (comme le Reform Party américain ou la Liste Pim Fortuyn aux Pays-Bas) mais aussi les “partis de l’instant” fondés sur le charisme et la puissance de leurs dirigeants (à l’image de Forza Italia de Berlusconi ou de Russie unie de Poutine). Nous sommes à l’aube d’une politique hyper-réactive, dotée d’un potentiel cynique et populiste, mais aussi civique et populaire, dans laquelle le charisme est appelé à jouer un grand rôle. Pour reconstruire le lien entre le pouvoir et le peuple, les initiatives les plus prometteuses viennent, paradoxalement peut-être, de leaders charismatiques comme Papandréou en Grèce ou Lula au Brésil. A une époque de changements radicaux, les qualités personnelles sont l’essence du leadership. Mais, pour s’installer dans la durée, un dirigeant doit aussi savoir écouter, déléguer et communiquer sa vision.

Paul Hilder OpenDemocracy

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